jeudi 30 décembre 2010

Dernier vol 2010

Voici quelques semaines que je n'avais pas eu l'occasion de voler. Mais là, les conditions de vols étaient fantastiques. Pas de nuage, pas de vent au sol, une visibilité presque à perte de vue. Bref, que de bonnes raisons pour partir faire un peu de tourisme au dessus de la ville.

Il n'y a pas grand chose à dire, si ce n'est que Québec est toujours une belle ville, quelque que soit la saison.

Je vous laisse admirer.







Bonne année 2011 à tous mes fidèles lecteurs, et au plaisir de partager avec vous quelques vols en 2011.

mercredi 27 octobre 2010

Exercices de révision (Part 2)

Il peut arriver lors d'une virée, d'être obligé de se poser sur une piste inconnue. Si la piste est dans les manuels, avec toutes les informations nécessaires, pas de problème. Mais si la surface n'est indiquée dans aucune brochure, il n'est pas sécuritaire de se poser comme cela, sans faire au préalable un passage de vérification. C'est ce que l'on appelle un atterrissage de précaution.

4eme Exercice: Atterrissage de précaution
Cet exercice est assez simple. Il suffit d'intégrer le circuit, de faire toutes les procédures d'un atterrissage, mais rendu en finale, de rester à une altitude d'environ 500 pieds sol, idéalement à droite de la piste, afin de l'observer en détail, lors de notre passage. Ainsi, nous pouvons valider l'état de la piste, les différents obstacles qui pourraient s'y trouver, et la longueur de cette dernière. Si nécessaire, faire un deuxième passage afin de relever tous ce qui pourrait faire avorter notre arrêt. Une fois que nous avons prit la décision de se poser, il faut simplement refaire un circuit normal.
Dans cette vidéo, je suis resté volontairement plus haut que 500 pieds sol, ne voulant pas effrayer du monde au sol. De plus lors de mon passage, je suis en plein dessus la piste, ce qui n'est pas très pratique pour observer son état. Ce n'est pas très important étant donné que je ne me suis pas posé, mais j'aurai dû tout de même être plus à droite. Que voulez-vous, je ne suis pas parfait.




5eme Exercice: Le posé décollé
Bien, pas nécessaire de rentrer dans les détails de cet exercice. On va simplement intégrer un circuit, se poser, et une fois les roues au sol, on rentre les volets, carb-heat off, et pleine puissance afin de redécoller tout cela dans la foulée.




Voilà, un vol d'une heure vingt minutes. J'ai eu chaud à repratiquer ces exercices que je ne fais plus lors de chacune de mes expéditions. C'est très bien de refaire cela de temps en temps. Il est important de garder en tête certaines procédures. Je me suis revu, il y a maintenant 2 ans, lorsqu'après mes vols, je sortais de l'avion, le dos mouillé. Le tout n'est pas compliqué, mais demande beaucoup de concentration et d'attention. Une chance qu'il ne faisait pas 30 degrés dans le cockpit.


Je vous laisse sur l'arrivée à Saint-Frédéric. À très bientôt.

dimanche 24 octobre 2010

Exercices de révision (part 1)

Nous voici rendus à la fin du mois d'octobre. Que le temps passe vite! Malheureusement, nous n'avons pu voler plus tôt dans le mois, afin de voir les arbres vêtus de leur couleur automnale. Voilà 3 dimanches que je dois annuler mes vols, en raison d'une météo plus que douteuse, et surtout beaucoup de vent. C'est l'automne...
Quoi qu'il en soit, en ce dimanche magnifique, pas un souffle de vent. J'avais réserve un avion avec grand espoir sur la météo. Enfin!
Étant donné que toutes les feuilles sont maintenant à terre, le vol de tourisme avec photos est reporté à l'année prochaine. Je décide donc de faire un vol de révision, avec quelques exercices, histoire de voir si je n'ai pas perdu la main. Étant donné que j'apporte avec moi ma caméra, je vais vous faire profiter des diverses séquences.

1er Exercice: Les virages à grande inclinaison
Le but de cet exercice est de faire un 360 avec un angle de 45 degrés tout en maintenant son assiette (altitude).
Avant d'entreprendre la manoeuvre, on doit faire ce que l'on appelle le CALT.
-C pour Cabine check.
Vérification grossière. Sélecteur carburant, carb-heat, les différents fusibles, mixture, etc.
-A pour Altitude. Je suis à 4000 pieds. Parfait.
-L pour Localité. On ne doit pas faire de manoeuvre au dessus d'une localité. C'est bon, rien en dessous, à part des arbres.
-T pour Trafic. Personne ? on peut y aller.
Mon premier essai par la gauche n'était pas aussi bien qu'espéré. Le second était nettement meilleur.



2eme Exercice: Le décrochage
Je vais dans cet exercice faire un décrochage avec peu de vitesse, sans volets. le but consiste à garder notre altitude tout en réduisant notre puissance. L'avion va ralentir et finira par perdre sa portance. L'avertisseur de décrochage va se faire entendre, et l'avion va finir par piquer du nez. Il faut bien sur lui redonner sa portance avec un perte infime d'altitude. Dans ce cas, j'ai perdu environ 80 pieds.
On commence encore avec le CALT.



3eme Exercice: Le panne moteur
On se promène tout en admirant ce qui se dessine sous nos pieds. Sans avertir, notre moteur s'arrête. Oups.. Il faut penser juste et vite.
- Maintenir une assiette de 60 noeuds
- Vérification cabine (arrivée essence, Mixture etc.)
- Bon, tout semble OK, pourtant ça fonctionne plus. On doit alors faire un plan. Trouver l'endroit où nous poserons nos roues, visualiser comment nous allons nous y rendre. A quelle altitude nous serons à tel point.
Dans cet exercice, j'ai 3 beaux champs sur ma droite. Ce sont pratiquement les seuls que je peux trouver. Je choisirai celui de gauche. Je suis haut (4000 pieds) cela me laisse un peu de temps. Je vais faire un virage par la gauche de 360 degrés histoire de perdre un peu d'altitude. Par la suite, je ferai quelques lacets par la droite et la gauche. Je prévois arriver à la fin des arbres à 2000 pieds (soit +ou- 1000 pieds sol). Étant encore un peu haut, je finirai par une glissade, ce qui me permet de perdre de l'altitude assez rapidement. Voyant que je m'enligne plutôt bien, je finirai par remettre les gaz, et ne pas trop descendre.
- Durant toutes ces manoeuvres, je dois rassurer mes passages, faire les communications radios, et tenter de faire repartir le moteur.
Cela fait beaucoup de choses à gérer en peu de temps, et surtout, on a pas le droit à l'erreur. Ça pourrait être nos 4 dernières minutes!




J'étais encore relativement haut lorsque j'ai fait la remise des gaz, mais je voyais que je me rendais facilement dans mon champ, mon plan était donc bon. ouf, on s'en est sortis.



A suivre...

mercredi 15 septembre 2010

11 septembre

Mes fidèles lecteurs sauront que le 11 septembre est une grande date pour moi. Voilà déjà 2 ans que j'ai fait mon premier solo. Je me rappelle l'état dans lequel j'étais.
Affolé mais fou de joie en même temps. Je voulais pousser la manette des gaz, mais en même temps, j'avais peur de le faire.

Aujourd'hui, 2 ans plus tard, je fais un vol touristique avec un passager qui ne demande qu'a planer au dessus de Québec. Nous profitons donc d'une journée sans un seul nuage pour fêter cela.

Voici un petit montage vidéo résumant notre vol.

vendredi 20 août 2010

Roberval

Voici déjà quelques temps que je n'avais volé. Cela me manque bien entendu. Alors je profite d'une journée de vacances pour remédier à la situation. Quelle destination ? J'ai fais l'Est, les alentours de Saint-Frédéric. Allons voir un peu du côté du lac se qui s'y passe.
Roberval, avec un retour par La Tuque et 3 Rivières. C'est un beau voyage d'un peu plus de 320 nautiques. Je prévois un vol total d'environ 4 heures.

Quand à l'escale, mon idée de départ était Roberval. Mais après avoir vérifié en détail la météo, un front froid arrivant de l'Ouest sera de passage dans la région, au même moment que moi.
Nous ne ferons finalement qu'un survol de la région et ne ferons escale que 3 heures plus tard, à 3 rivières. La météo est nettement meilleure là-bas, et le petit restaurant est très sympa parait-il. Ce sera une première dans mon cas.

Nous décollons donc vers 11H, et traverserons le Parc de la Jacques Cartier. Dans cette région, ce n'est que lacs et foret. Hum... en cas de panne moteur !!




Je maintiens 4500 pieds, et nous profitons du paysage. C'est une région tellement belle. Nous remarquons de temps en temps quelques bateaux de pécheurs sur un lac perdu en pleine forêt.

Voici maintenant la civilisation et le lac qui se dessinent en avant de nous. En même temps, nous constatons que les nuages sont beaucoup plus nombreux, et que le soleil n'arrive même plus à percer.


Nous survolons ainsi Roberval, qui de 4500 pieds semble si calme.

Puis direction La Tuque avant que la météo ne s'aggrave et que nous ne soyons bloqués. Je dois contourner quelques averses dispersées. Il était temps. Une escale ici nous aurait retenue plus que nous ne l'aurions désiré.

Voici un petit film en accéléré d'un peu moins de 5 minutes du vol entre Québec et Roberval.



Par la suite, je ferai un vertical La Tuque comme prévu, puis une escale bien méritée à 3 Rivières. Un petit repas au restaurant, ou nous sommes très bien accueillis, et c'est déjà le moment de rentrer sur Saint-Frédéric.

Encore un beau moment, un bon vol. On s'en lasse pas.

lundi 5 juillet 2010

Gaspesie... Nous voilà

Ma vie au Québec à commencé en Gaspésie. La première fois que j'y ai mit les pieds, je faisais le tour sur le pouce. D'auberge de jeunesse en auberge, de village en village. Puis j'ai rencontré du monde si accueillant, que je suis resté presque 2 mois.

Cette région du Québec a un effet sur moi que je ne peux expliquer. Je ne me fais jamais supplier pour y aller, c'est tellement....
J'ai fait le tour de la Gaspésie plusieurs fois, sur le pouce, en voiture, avec mon Zodiac... Il ne manquait plus qu'un vol afin de la voir sous tous ses angles, et ce fut fait en cette première fin de semaine de juillet.


Départ Samedi matin de Saint Frédéric, avec un premier arrêt à Rimouski, histoire de remplir les réservoirs, et les toilettes.
Quelques minutes plus tard, nous étions en route pour notre 2 eme arrêt. Sainte-Anne des Monts, où nous retrouvions des amis chers à mon cœur, et avec qui nous allions passer 2 petites heures et partager un repas.
Peu avant Sainte-Anne, nous survolions Cap Chat et ses éoliennes, dont la plus haute éolienne verticale au monde.


Si vous passez dans la région en voiture, je vous conseille de faire un arrêt et de la visiter, cela en vaut la peine.

Puis destination Gaspé. Nous allions alors devoir suivre la côte, car le plafond nous obligeait à rester entre 2500 et 3000 pieds. Le survol des Chics Chocs sera pour une autre fois, si l'occasion se représente.

Un peu plus de 5 heures de vol plus tard, nous posons les roues de notre C172 sur la piste de Gaspé, où nous passerons la nuit. La météo ne s'améliore pas. Il ne fait pas froid, il ne pleut pas, mais le plafond n'est pas plus haut, et les conditions pour demain dimanche ne s'annoncent pas meilleures.
Après une petite soirée en touristes à Gaspé et une bonne nuit de sommeil, nous reprenons le ciel. Décollage piste 11 de Gaspé. Je resterai dans l'axe jusqu'a la pointe du Parc Forillon et le cap Gaspé. Cet endroit est un paradis et un passage obligatoire pour tous les amoureux de la nature et des paysages.


Après notre petit survol, je mets le cap sur Percé et son rocher, où nous arriverons moins que 15 minutes plus tard.

Magnifique non ?

L'ile Bonaventure, nous avions fait le tour en Zodiac il y a 2 ans déjà. La vue de haut est superbe.
Maintenant, direction Bonaventure, pour un arrêt rapide afin de remplir les ailes, car la prochaine étape sera longue, et avec la météo qui ne s'annonce vraiment pas en notre faveur, je veux le maximum de carburant, des fois que nous soyons obliger de nous détourner.
Je longe la Baie des Chaleurs pour enfin suivre un cap plein Ouest jusqu'à Rivière du Loup. Cette partie du vol, sera sans doute la plus longue, mais très enrichissante. Nous rencontrons de la pluie, des nuages à basse altitude m'obligeant à passer de gauche à droite et de droite à gauche. En plus, pas de repères au sol, si ce n'est des chemins et des arbres non répertoriés sur la carte VFR. Ce qui fait que nous sommes quelque peu désorientés. Certains disent que nous sommes trop au sud de ma route, moi je pense que non. Bref, dans le doute, prenons plein nord, et nous finirons par retomber sur la rive du Saint-Laurent.

Nous captons enfin le VOR de Rivière du Loup. Nous ne sommes pas si décalés de notre route que nous le pensions.
Arrêt carburant à Rivière du loup. Puis finalement, la dernière partie de notre périple se fera entre 4000 et 4500 pieds. La météo n'est guère mieux, mais le plafond lui, me permet cette altitude.

Plus de 5heures après avoir décollé de Gaspé, je pose les roues sur la 23 de Saint-Frédéric, après un voyage merveilleux, enrichissant qui laissera pleins de bons souvenirs.

Nous aurons, dans ce voyage de 2 jours, parcouru quelques 600 miles nautiques.
Pour finir, voici un petit film lors de notre retour.

Gaspesie
envoyé par ijack30. - Découvrez de nouvelles destinations en vidéo.

samedi 1 mai 2010

Trois rivières enfin!


En ce samedi ensoleillé, je prépare ma navigation pour Trois Rivières.
Posé décollé, à l'aéroport, puis direction Drummonville sur la remontée. Enfin un retour sur Saint-Frédéric.
Une perturbation arrivant de l'est fait en sorte que nous rencontrerons quelques petites gouttelettes, et que le ciel sans nuage de notre départ ne sera que de courte durée.

Enfin je vais poser mes roues sur la piste de 3 rivières. Pour les fidèles lecteurs, vous vous souviendrez de ma petite mésaventure de novembre dernier.
Après environ 30 minutes de vol, nous voici en vue de Trois Rivières et du pont Laviolette, je sais que l'aéroport n'est pas loin.



L'absence de vent au sol me font choisir la piste 23, ainsi, sur ma remontée, j'aurai vite fait de prendre le cap de Dummondville.

Très fidèle à mes calculs, nous posons sur la piste 23, 45 minutes après être partis de Saint-Frédéric.


Sur ma remontée, je me dirige Sud, et nous passerons non loin du pont encore une fois.


Le vol vers Dummondville sera de courte durée, et je mets cap cette fois pour Saint-Fred.
Lors de ma remontée à Drummondville, nous survolerons de drôles de champs.
Est-ce qu'un fidèle lecteur pourrait me dire de quoi il s'agit. Il y en a à plusieurs endroits dans la province, et je n'ai encore jamais réussi à savoir de quoi il s'agissait. Des champs de canneberge ?


Finalement, nous aurons fait un vol d'un peu plus de 2 heures. Cela faisait longtemps, et l'envie de piloter me poussait de plus en plus, chaque jour. Ce fut très plaisant, l'hiver à fait place au vert, il ne manque que quelques feuilles, et enfin les paysages auront fière allure.

Bons vols.

lundi 22 mars 2010

Un dimanche à Chicoutimi -Saint Honoré

Quelle journée exceptionnelle !
Je ne suis pas sur d'avoir déjà volé avec les conditions rencontrées ce dimanche après midi. Pas ou très peu de vent au sol, à peine 20 noeuds à 6000 pieds, pas de nuages, et une visibilité pratiquement à perte de vue. Si ce n'était d'un départ sous un ciel couvert, mais avec toutefois un plafond plustôt haut, nous n'aurions pas vu grande trace de nuages.
Ma destination originale était Montréal, mais les conditions météorologiques présentent là-bas, m'ont obligé à revoir mon plan de vol. Finalement, le nord étant sous une tempête de ciel bleu, je décide d'aller voir de plus près Chicoutimi, par le fait même, faire un posé décollé à Saint-Honoré, et revenir sur Saint-Frédéric.
Altitude prévue pour l'allée, 5500 pieds. Nous voilà au dessus de Québec. Je n'étais encore jamais passé à cette altitude. C'est toujours aussi beau en tout cas.




Les chutes Montmorency. Encore moins dans les glaces qu'il y a 2 semaines.

Nous voilà au nord de Québec, dans la région du parc de la Jacques Cartier. Quelle vue, j'en reviens pas encore !

La vallée et la rivière Jacques Cartier. Je savais que c'était superbe d'en bas, pour m'y être promené, mais de haut.... Magnifique !! rien de moins. On serait tenté de voler dans cette vallée non ?

Après presque une heure de vol, nous voici en vue du Lac Saint-Jean. Ce dernier est encore dans les glaces. Il semble que la température dans cette région soit plus basse qu'à Québec.

Le Sagenay. La encore, pas en grand chose à dire d'autre que Waooouu !

Quelques kilométres plus bas, le Fjord et à l'embouchure du fleuve, Tadoussac.

Il est temps de contacter St-Honoré. La tour me demande de la rappeler à Shipshaw 2000 pieds. Bon, j'étais pas prêt à ca.. Ok c'est ou ça ? CFS.. Ah ok, c'est bon.

La tour, on est 2000 Shiphaw
Rappelez la carrière à Pic.

Bon, vl'a autre chose. C'est quoi que cette carrière ?

Quel instants plus tard, je recontacte la tour.

La tour, je crois qu'on est à la carrière, mais nous ne sommes pas familiés avec la région, alors je suis pas certain.
Nous avons sur nos radars, un avion en bordure du Saguenay, à 2000 pieds, est-ce que ça confirmerait votre position.
Heu.. en effet, ça aurait plus de bon sens :)

Finalement, nous trouvons la carrière, je suis autorisé pour une base droite piste 12.
La piste est superbe, large. Bref idéale.

Après avoir fait notre posé-décollé, je remets le cap sur Québec, et Saint-Frédéric. Un vol d'un peu plus de 3 heures, mais quel vol. Sans doute, l'un des plus beau réalisé jusqu'ici. C'est assez paradoxal, car je dis après chacun de mes vols, qu'il à été le plus beau que j'ai fait.
Comme quoi, on ne se lace pas. Les paysages du Québec, sont de toute beauté.
Quel chance de pouvoir voir cela de ses propres yeux.



Je vous souhaite la réalisation de vos rêves.
Bons vols.
Reportage en photos ici.

dimanche 14 mars 2010

Sherbrooke

Ca y'est, cette semaine, nous avons eu confirmation que cet hiver fut l'hiver le plus doux jamais enregistré au Québec, et avec le moins de precipitation de neige. 7 Iles étant même la ville la moins enneigée avec seulement 89 centimètres. Le soleil et la tempête de ciel bleu que nous avons depuis presque 3 semaines m'ont donc obligés à prendre les commandes du 172.



Nous décollons mes 2 passagers et moi même, un peu avant 13 heures en ce samedi légerement venteux, mais si ensoleillé., direction Sherbrooke, avec une altitude de 6500 pieds pour l'allée.



C'est un endroit que je n'ai encore jamais survolé de jour. Les lacs sont encore gelés, mais par contre, on peut remarquer que les glaces commencent à être fagiles, et chose certaine, elles ne vont pas tarder à fondre pour laisser place à de grandes étendues d'eau, ou nous irons, si la tempêrature le permet, faire un peu de bateau.




Après presque 45 minutes de vol, nous arrivons en vue de l'aéroport de Sherbrooke. Je continu ma route, afin de faire un petit survol de la ville. Je reviens finalement vers l'aéroport, et pratique un posé décollé. Nous étions 4 appareils dans le circuit. C'était bien sypatique. Tout le monde s'annoncent conformement, et j'ai les autres aéronefs en visuels.






Sur ma remontée, je reprends le chemin du retour. Direction Thétford et déjà Saint-Frédéric. Ayant prit du retard au moment du décollage, suite à un léger problème avec les radios, je contacte la FSS, afin de leur demander un ajout de 30 minutes sur mon plan de vol.




Reportage complet en photo ici