lundi 29 juin 2009

Qui est parti avec le soleil ?

L'an passé, nous avons eu un été pourri, avec tous les records de précipitation battus. On ne peut pas dire que nous avons été gâté par un printemps ensoleillé et chaud. Les spécialistes vont nous dire que le printemps aura été dans la normale, mais moi, je vous dis qu'il à été très ordinaire.
L'été est arrivé la semaine passée, et nous sommes sous la pluie depuis jeudi soir. Les prévisions pour la semaine sont plus que démoralisantes. Pluie tous les jours de la semaine. 8 à 10 jours minimum sans voir un rayon de soleil !
Nous sommes bientôt le 1er juillet, et je n'ai pas eu encore l'occasion de mettre le zodiac à l'eau. Dites moi pas que l'été 2009 ressemblera à celui de 2008.
Je ne suis plus capable de voir à la télé, les gens sur le sable chaud, en train de se mettre de la crême solaire pour ne pas bruler. Et nous ici, on se demande en quelle saison nous sommes. Je dirai que cela ressemble assez bien, à une fin de mois d'octobre. Une grosse dépression est installée sur le Québec, et semble être tellement bien ici, qu'elle refuse de partir. Une autre depression sur l'Ontario semble vouloir venir la rejoindre ! On ne vera pas le soleil de ci peu.

Pas de vol possible, pas de plaisir à faire du bateau, manger dehors et faire un bon BBQ, on oublie ca. Prendre un petit pastis à l'ombre d'un parasol ? quel beau rêve !
Qu'est-ce qui nous reste à part travailler ?
On va tout de même pas passer notre été devant la TV!

mercredi 24 juin 2009

La Saint Jean à Tadoussac

J’ai découvert Tadoussac, il y a plus de vingt ans, alors que j’étais un des nombreux touristes qui viennent à chaque année envahir les rues de cette charmante petite ville. L’attrait touristique, en plus d’un paysage a couper le souffle, est bien entendu, le rendez-vous avec les baleines. J’ai parcouru la région à pied, en auto, depuis quelques années, nous y allons avec notre zodiac. La remontée du Fiord en zodiac est une expérience remarquable, que je vous souhaite de vivre. C’est d’un calme, et grandiose.
Il ne manquait plus qu’une visite de la région par les airs. C’est ce que nous avons fait ce mercredi 24 juin, jour de fête nationale au Québec.

Départ de Saint-Frédéric, nous nous dirigeons sur Rivière du Loup, où nous faisons une petite halte casse croute. Je m’attendais à voir beaucoup de monde à Rivière du Loup. Au contraire, si ce n’était d’un piper qui arrivait au moment même où nous partions, nous étions complètement seuls.

Ciel tout de même couvert lors de notre départ, mais un dégagement est annoncé durant la journée.





Ce petit renard à été dérangé par notre arrivée.

Il est temps de repartir, direction cette fois Tadoussac. La météo est magnifique, les vents sont relativement calmes sur le fleuve. Nous découvrons un paysage splendide.







Tout est tellement différent vue du ciel. Nous survolons la région, à la recherche de quelques baleines, que nous apercevons du haut de nos 2000 pieds. Quelques bateaux font la visite aux touristes qui commencent à affluer.


Puis nous nous enfonçons dans le fjord.


Que c’est magnifique, et le mot est faible.



Vient le temps de prendre le chemin du retour. Nous longeons le fleuve par la côte nord, jusqu’à Baie Saint-Paul, Isle aux Coudres.



Il y en a qui ont choisi des endroits paradisiaques pour s'installer, n'est-ce pas ?

Le casino de Charlevoix à la Malbaie.
Direction les iles de Montmagny avec un retour direct sur Saint-Frédéric.




Tout en admirant le magnifique paysage qui se dresse devant nous, nous arrivons à Saint-Frédéric, la tête remplie de beauté et d’un merveilleux souvenir.

lundi 22 juin 2009

Voiture Volante

James Bond dans le film Octopussy, se pose près d'une station service, et demande à faire le plein avec sa "Bond mobile volante".
Bruce Willis dans le 5eme élément, conduit un taxi volant

Ce n'est sont que des films, mais la réalité est toute proche.
La voiture volante que les futuristes avaient prévus pour les années 2000 existe bien.
je suis tombé sur un article ce matin, et je voudrai vous en faire profiter.
La firme terrefugia, (www.terrafugia.com), propose une voiture, qui ressemble un peu à une new beatle, et qui pocede ses propres ailes. Un embouteillage ? Hop, on décolle. De la science fiction me direz vous. Je ne pense pas. Le véhicule va être disponible pour 2011, pour un peu moins de 200.000$ US.

Voici une vidéo d'un des vols expirimentaux


Et voici la transformation.


Je gagne au loto, et je la commande

mardi 9 juin 2009

Premier vol avec passager.

Hier soir, alors que nous avions des conditions merveilleuses pour un vol, je me présente avec ma première passagère à l’école afin de lui monter à quoi ressemble la Beauce vu du ciel. Plan de vol : Direction Thetdord Mines, suivi d’un survol du lac St-Francois, par la suite, nous continuons vers le sud en direction du lac Mégantic. Puis, un retour par St-Georges pour revenir à St-Frédéric.

Un vol d’un peu plus de 100 milles, qui durera 1H30. Ce sont des coins que nous avons l’habitude de fréquenter l’été, puisque nous mettons régulièrement le zodiac à l’eau dans ces lacs. Mais voir cela de 3000 pieds, c’est bien différent. Aucune perturbation, et des vents de moins de 5kt. Nous ne pouvions que profiter pleinement de ce petit voyage.







Fin du voyage

lundi 8 juin 2009

Les jours passent..

Les jours passent.. et si ils se ressemblaient ?
L'an passé, vous vous souviendrez, nous avons eu un été exécrable, il suffit de lire mes premiers articles pour en être persuadés. Et si nous devions revivre la même expérience cette année encore ?

Le mois de mai à été très ordinaire question température, et bien que nous ayons eu de très belles journées, il n’y a pas eu non plus un nombre de jours ensoleillés sortant de la moyenne. Nous avons connu des mois de mai bien meilleurs que celui de 2009.

Le mois de juin, bien que ne débutions la deuxième semaine que ce matin, ne s’annonce guère mieux. Nous avons de forts vents de façon répétitif, et les températures sont là encore très en dessous de la normale. Hier dimanche, je devais aller faire un vol en touriste. Je ne compte plus le nombre de vol annulés depuis le début de ma formation, mais celui-ci encore fut annulé pour cause de mauvaises conditions. Il ne faut pas être difficile pour dire que nous avons connu une belle fin de semaine. Samedi fut ensoleillé certes, mais avec tout de même un peu de vent et des températures avoisinant les 15 degrés max. Et en ce dimanche, nous devions vraiment bien nous couvrir. Nous ne pouvons encore profiter pleinement du barbecue et de la terrasse pour manger.

Les prévisions pour la semaine sont peu encourageantes. Mis à part ce lundi, ou nous semblons jusqu’ici profiter vraiment de belles conditions, le reste de la semaine semble très ordinaire avec de la pluie et des températures voisines des 15 degrés. Nous sommes tout de même en juin, et l’été est très court ici au Québec. La cote d’azur est bien loin il est vrai, mais tout de même. Quand j’entends parler de réchauffement climatique, je me demande si nous sommes sur la même planète. Plus les années passent, et il me semble que plus les températures baissent.

Je demande juste un peu de chaleur. Est-ce trop que de demander du soleil et au moins 23 degrés pour le reste de l'été.
En autant que nous n’ayons pas l’été que nous avons eu en 2008….

jeudi 4 juin 2009

Quel plaisir

Alors que nous avons enfin des conditions météo remarcables, je me présente en ce jeudi soir, vers 18H pour un petit vol en touriste. Je ne pilote pas ce soir, j'en profite pour faire quelques clichés. Direstion les iles de Montmagny.
Nous décollons 05, et après quelques 25 minutes de vols, nous profitons d'un paysage splendide.Il n'y a pas grand chose à dire, juste admirer.
Petit lac durant notre coisière.

C'est suberbe.

Les iles commencent à se dessiner.

Le fleuve dans toute sa beauté.

Test en vol

Après plusieurs reports en raison de la météo plutôt médiocre ces temps ci, j’arrive à l’école ce mercredi soir vers 17H. Je me sens prêt, mais en même temps, le stress me gagne peu à peu.
J’ai préparé ma navigation mainte et mainte fois. Je devais faire mon test, il y a pratiquement 2 semaines maintenant. Puis la pluie étant, il a été reporté à la fin de semaine suivante. Puis il y avait tellement de vent, qu’il a été encore reporté. Il devait avoir lieu ce lundi. Vous savez quoi ? Les vents étaient encore présents, donc le test à encore une fois été reporté. À chaque fois, je refaisais donc ma navigation en fonction de la météo prévue pour mon vol. Cela aura eu comme avantage de me faire pratiquer les calculs en fonction des vents, de la température, et ainsi voir leur influence sur le temps de vol et la consommation.

L’inspecteur arrive donc, présentations faites, nous commençons la partie test au sol. Il m’explique comment va se dérouler le test, et me met immédiatement à l’aise. Il est très sympa, et n’est pas là pour me couler, et me placer dans des pièges. Mais pour m’évaluer et me poser les questions qui se doivent.
Combien de temps mon certificat médical est valide ? Ma licence d’opérateur radio ?
Puis il me pose les questions sur les vitesses que je dois connaitre par cœur. Jean-Christophe m’avait tellement préparé à ces questions, et avait tellement insisté sur leur importance, que je les connaissais par cœur.
Quelle est la vitesse de manœuvre de cet avion à 2300 livres ? 97kts.
Quelle est le meilleur angle de monté ? Vx = 59Kts.
Et le meilleur taux ? Vy = 73Kts.
Puis on regarde ensemble les différents documents de l’avion. Il me pose quelques questions plutôt simples, mais il faut tout de même avoir étudié un peu pour y répondre.
Il sort enfin le manuel technique de l’avion, l’ouvre à la page décrivant l’alimentation en carburant. Il me pose deux petites questions.
« Parfait… la partie sol est terminée. Nous allons maintenant faire le plus amusant, du tourisme ». Me dit-il.
« Vas faire l’inspection de ton avion, comme d’habitude, ne m’attends pas, j’arrive ».
À peine ais-je commencé qu’il arrive. Je termine et nous embarquons. Je suis ma check-list à la lettre, démarre le moteur. Fais les annonces radio qui s’imposent, et nous voilà maintenant prêt pour la promenade. Je fais un décollage mou, reste dans le circuit, et il me demande alors de faire un posé décollé, mou là encore. Mon approche est bonne, voilà, je survole la piste en palier, remet un peu de gaz, mais sans doute un peu trop. Je vois les mètres d’asphalte passer sous mes roues, et mon avion n’est toujours pas au sol. Au lieu de couper les gaz, et de lever légèrement le nez, je fais ce qu’il ne fait pas faire ! Un mauvais réflexe, je pousse le manche. Ce qui a pour effet de mettre l’avion au sol, et bien entendu, de me faire rebondir ! Pour un mou, c’est complètement raté.
Bon, je rentre les volets, mets toute la puissance, rentre le carb-heat, et nous voilà de nouveau en montée initiale. Cette fois je dégage côté inactif, direction le point de mise en cap de ma navigation. Saint-Édouard de Frampton. Arrivés sur place, je prends l’heure, et le cap calculé. Je prévois une arrivée dans 50 minutes. Il regarde tout cela. Parfait, il me demande maintenant de changer de cap, et d’enfiler les fameuses lunettes pour le vol aux instruments. Après quelques exercices, dont un virage taux 1, nous passons au vol lent, aux décrochages, à la vrille spirale. Tout cela ce passe relativement bien. Je suis content. Vient maintenant la panne moteur. Contrairement à ce que j’ai toujours eu l’habitude de faire, cette fois, c’est lui qui me donne les instructions. « Tu vois la route là ? Tu vas faire ton vent arrière, puis tu dois arriver en vent debout ici. OK? ». Je coupe le moteur, fais les procédures de circonstances.. 121.5 (Merci Juju) simule le mayday, mayday.. Nous sommes à 3500 pieds. Je prévois être à 1500 en fin de base. Finalement lorsque je tourne en finale, je suis pratiquement 500 pieds trop haut. Je m’efforce à faire une belle glissade, mais ca ne descend pas aussi vite que voulu. C’est un peu haut, mais c’est bon tout de même. Parfait, on remet les gaz. Puis je fais maintenant un autre tour pour un atterrissage de précision.
« Bien, maintenant, nous sommes ici, je veux que tu fasses un déroutement sur Saint-Frédéric ».
Je prépare le tout, et évalue une arrivée pas mal plus tard que l’heure à laquelle nous passons vertical des installations finalement. Oups..

J’intègre finalement le circuit, et fais un atterrissage qui n’est pas le plus beau réalisé jusqu’ici !
J’arrête mon 172 près des hangars, coupe le moteur. Il ouvre sa porte, me regarde.
« Félicitations, c’est une réussite. »

YAHOOUUU ! C’est fait. Ouf, la pression diminue, j’ai les larmes aux yeux.

mercredi 3 juin 2009

Il ne faut pas remettre à demain

Plus le temps passe, plus les évènements autour de moi, me prouvent que j'ai très bien fait le jour où j'ai décidé de passer à l'action, et de concrétiser enfin mon rêve.

On se donne souvent des barrières qui ne le sont pas vraiement. Pourquoi ? Un manque de confiance, de courage. C'est humain. Nous voulons tous quelque chose de spécial, et puis, la peur du changement, la peur d'aller de l'avant font que beaucoup ne réalisent pas ce qu'ils souhaitent.

J'ai entendu cette chanson ce matin à la radio. Lorsque je me suis mis à écouter les paroles, j'ai dit OUI, tu as bien fait..

N'attendez pas, passez à l'action. Personne ne sait ce que demain nous reserve. Nous sommes si peu, et la vie est si courte. Profitez.

Je vous laisse sur cette belle chanson, et vous aussi méditez.

lundi 1 juin 2009

Disparition Vol AF447


Ce n'est jamais une bonne nouvelle, lorsque la presse nous annonce qu'un avion à disparu des radars. Ce matin, nous apprenons que le vol d'Air France AF447 en direction de Paris, et en provenance de Rio de Janeiro avec plus de 200 personnes à bord à perdu contact avec les contrôles plus de 300 kilomètres des côtes Brésiliennes.

Il semble qu'un problème électrique suite à de mauvaises conditions météorologiques soit une des causes probables. Mais il est encore trop tôt pour en arriver à de telles conditions.

Avec les vacances qui approchent, de nombreux voyageurs se préparent à prendre l'avion. Une telle nouvelle ne peut qu'ébranler la population. Bien que l'avion reste un des transports les plus sécuritaire, j'avoue que moi même lorsque je dois prendre un transatlantique, je ne suis jamais réellement rassuré, et je pense toujours aux problèmes qui pourraient survenir. Nous ne pouvons que vivre impuissant, et espérant un miracle.

Lorsque je suis aux commandes de mon petit cessna, il en est tout autrement. Je contrôle. Même si théoriquement, avec mes quelques 50 heures de vol, je suis bien moins en sécurité que dans un Airbus avec, aux commandes un pilote ayant plus de 11000 heures.