jeudi 31 juillet 2008

4eme heure de vol

Mon vol prévu ce mercredi 30 juillet n'a, croyez le ou non, pas été annulé ! Ils nous annonçaient un temps ensoleillé, mais nous avons eu tout de même plein de nuages. Quoi qu'il en soit, j'ai décollé.
Aujourd'hui c'était la synchronisation vitesse, tout en gardant l'altitude, ou vitesse en descente et montée. Je suis satisfait de ma performance. Autant lundi soir, je n'étais pas très sur de ce que j'avais fait, autant ce soir, c'était bien. Jean Christophe (vous savez, mon instructeur) a lui aussi trouvé que je m'en étais bien sorti. 4 heures, ce n'est pas beaucoup, mais je me sens déjà moins crispé sur les commandes, plus relaxe, plus à l'écoute de mon avion. Il reste encore beaucoup de chemin à accomplir, mais on ne pilote pas non plus, comme ça en quelques heures. Le prochain rendez vous est vendredi 1 aout, mais vous savez quoi ? La météo ne s'annonçant pas bonne, il y a de bonnes chances pour que mon vol soit encore annulé.
Tiens donc, comme c'est surprenant !!

lundi 28 juillet 2008

Enfin un vol

Après une semaine cloué au sol par la météo, je me présente ce soir à mon aéroport école. Devinez quoi. Mon instructeur avait tenté de me rejoindre afin d'annuler le vol. Et oui la météo fait encore des siennes. Décidément !!
Finalement, nous avons pu profiter d'un petit trou dans les nuages afin de compléter ma deuxième séance. Durant le vol, nous devions changer fréquemment de cap, afin d'éviter les pluies qui revenaient de plus belle. On a tout de même réussi notre heure. Les exercices étaient le maintient des altitudes tout en changeant de vitesse. Les montées et les descentes à des vitesses précises. Je ne me suis pas trouvé particulièrement bon cette fois, mais Jean Christophe (mon instructeur) ne semblait pas partager mon impression. C'est vrai que ce n'est que ma deuxième heure ! Sans doute suis-je trop sévère avec moi même. Voilà, on continu mercredi 30 juillet, si la météo le veut bien.
Mais cette année est véritablement une année spéciale. Il pleut tous les jours, ou presque, depuis le début du mois de juin. 3 vols ont été annulés à cause de cette météo. Été pourri, vacances, à l'eau. Bref....

lundi 21 juillet 2008

Première leçon

Bon, ce samedi, comme prévu, me voici pour 13H à l'aéroport de Saint Frédéric. La météo n'est pas trop mal. Quelques nuages, mais peu de vent au sol. Je rencontre mon nouvel instructeur, car Grégory a dû partir pour les patrouilles de feu. Pourtant, avec la météo des dernières semaines, je vois mal un feu de forêt. Bref, Jean Christophe est bien sympa, et je suis convaincu que tout se déroulera parfaitement. Donc, après m'avoir expliqué ce que nous allions faire, nous voici devant l'avion. Un cessna 172. (Je prendrai toujours ce type d'avion, car le 152 est un peu trop petit. Jean Christophe serait Julie, peut être en serait-il autrement :-)). Inspection de l'avion. On regarde toute les parties. De l'avant, en faisant tout le tour. Gouverne de direction, les volets, les roues, les pneus, l'huile, la courroie, les gouvernes de profondeur, les ailerons. Bon, je ne vous mets pas tout cela dans l'ordre, mais ca ressemble à ca. Je vous passe les détails.
On embarque. Check List avant mise en route. Parfait. Mise en route. Check List. Ok, on roule jusqu'au seuil de la piste. Quelques explications supplémentaires, on annonce à la radio notre intention. Un avion est en base pour atterrir. On le laisse faire ses manœuvres, et on y va ! Je mets les gaz, on commence à prendre de la vitesse. Cette fois, contrairement à mon premier vol, je contrôle mieux au sol. Je reste bien enligné sur le centre de la piste. Voilà, on arrive à 50, 55 nœuds. Je commence doucement à tirer sur le manche. Bien, on est parti. Ce n'est pas trop long, que nous avançons en crabe. Mais bon, ce n'est pas un problème, et cela ne fait pas parti non plus des choses à corriger. 3000 pieds. On va commencer la leçon proprement dite. J.Christophe prend les commandes, et m'explique le tangage, le roulis et le lacet. Parfait, c'est compris. A moi les commandes. Finalement, pendant presque toute l'heure, il me fait pratiquer à vue. Je repère par rapport à l'horizon, si je suis en montée, en descente, ou en palier. Tout cela, en fonction de la position du nez de l'avion par rapport à l'horizon. Puis il me demande tout en gardant la même altitude, d'augmenter la vitesse de croisière. On passe de 70 nœuds, à 100. Puis on revient à 70, et ainsi de suite. Pas trop de problème, ou de difficulté jusqu'ici. Maintenant, on se dirige doucement vers l'aéroport. On est vertical aux installations. (Ca signifie qu'on passe en plein centre de la piste perpendiculairement). Puis je prends un virage 20 degrés vers la gauche, afin de me retrouver vent arrière main gauche. (Vous vous souvenez ? j'ai dis ce que cela signifiait lors de mon premier vol). On passe en base, je descends doucement, on arrive en finale. Plus que quelques mètres, je relève le nez, PONG, on touche, mais.. oups, on rebondit aussi. Bon, on fini par avoir les 3 roues sur le sol. Je freine doucement. On quitte la piste. Je stationne mon engin, coupe les moteurs. Voilà. Mon dieu que j'ai chaud, mais encore une fois, quel plaisir. Jean Christophe me signale que lors de l'atterrissage, il n'a rien fait, il ne m'a même rien dit. Donc le fait que nous ayons comme "rebondit" n'est pas anormal du tout. Il trouve que j'ai bien en main ma machine. Que les nombreuses heures de vol en simulateur m'ont permis d'avoir une certaine assurance et maitrise. Je suis bien content. Prochain vol, si la météo le permet. Lundi 21 juillet, en soirée.

vendredi 11 juillet 2008

OK officiel

Ca y'est, plus rien ne peut m'arrêter. Je viens d'avoir officiellement le OK médical. Sans lui, rien ne sert de continuer, ou plutôt de commencer ....
Maintenant, je m'inscris. A quand mes premières heures de formation ? Je ne sais pas encore, mais sous peu, soyez en certains.
L'aventure commence.....

mardi 1 juillet 2008

Le rêve commence a se réaliser !

Je vous racontais ma passion pour FS, ma passion des avions. Le virtuel, c'est géant, mais ca reste du virtuel. Il ne me restait donc qu'un pas à franchir. Voilà, c'est fait. Hier j'ai essayé le pilotage, le VRAI. Je suis allé à l'aérodrome de Saint Frédéric, proche de la maison, et j'ai fais ce que l'on appelle "pilote d'un jour". Avec un instructeur (très sympa d'ailleurs), j'ai eu droit à une sorte de mini formation au sol. Explication des principes de base. Le fait d'avoir un bon nombre d'heure de vol FS m'a permis de confirmer ce que je savais déjà. Par contre je suis loin de tout savoir, j'ai tout a apprendre. Une heure de formation au sol, et en privé avec ca ! Ca commence plutôt bien. Ensuite, on est allé à l'avion. Un cessna 172. On fait le tour, il m'explique les différentes parties. Là encore il passe vite sur les évidences. Je lui ai dit que je faisais du FS depuis quelques années. Il sait que j'ai certaines notions. Ensuite vient le moment où on prend place. Je m'installe donc aux commandes. Et oui, je suis pas là pour être passager, mais pilote ! On rit plus. On arrive finalement à la fameuse check list. Celle donc j'ai tant entendu parler, sans jamais l'avoir vu. Finalement il sort un tout petit bout de papier. Et on commence. Bon tout baigne jusqu'ici. Faut dire que rien n'est encore fait. On est au parking, le moteur n'est même pas encore parti. Ca y'est c'est le moment. Je mets les gaz à 1/8 de pouce... heu ? C’est quoi 1/8 de pouces ?? Bon ce n’est pas grand chose. Parfait. Je tourne la clé. L'hélice commence a tourner, puis le moteur tousse.. et hop, c'est parti. Le frein à main est bien enclenché, et les 2 pieds sur les palonniers. Tout est sous contrôle. Nouvelle Check List. Parfait on est près au roulage. J'enlève le frein à main, mets du gaz, lâche les freins, et ... on roule. Jusque là c'est super, mais ce n'est encore rien. Ca fait tout de même drôle d'être aux commandes de ce cessna. Je suis la ligne jaune, en direction de la piste. M'arrête au seuil de la 05. (C'est le numéro de la piste). Saint Frédéric étant tout petit, peu de trafic, il n'y a pas de contrôleur. Donc avant de s'aligner, on doit vérifier visuellement si personne n'est en phase finale (en train d'atterrir), ou non loin de la piste. Pour cela, je fais un 360 degrés avec l'avion. Parfait, personne. On signale notre intention à la radio, alignement. Check liste avant décollage. Tout est dans le vert. C'est le temps. Je ne sais si je dois être angoissé, heureux, ou trembler. Bref, je pense à ce que je dois faire, reste bien concentré. Je pousse les gaz tranquillement jusqu'au maximum. Je corrige la trajectoire avec le palonnier. Ce n'est pas toujours une belle ligne droite, mais ce n'est qu'une première fois, et ca va, la piste est large. 50 nœuds. Je commence à tirer doucement le manche, puis, l'avion prend doucement de l'altitude. Maman !! je vole !!
Bon la phase de décollage n'est pas si compliquée que cela. Cool, finalement c'est comme sortir sa voiture du garage. Faut dire que j'ai été terriblement chanceux. Il fait un temps de merde depuis plusieurs semaines. Il pleut, orages. Ou beaucoup de vent, quand ce n'est pas tout ensemble. Et ce soir, gros ciel bleu, et peu de vent. Donc ca aide. Quand en plus faut corriger le vent. Lors d'un premier vol, ça doit être du sport. Lentement mais surement, j'arrive à 1500 pieds. Je prends un cap. Heu je n’ai pas regardé, mais je tourne sur ma gauche, direction Scott. Je vais survoler la maison. Quelques petites minutes plus tard, alors que nous sommes à 2500 pieds, je passe au dessus de la maison. Finalement elle n’est pas si grosse :) Je tourne encore à gauche, et cap sur le lac Etchemin. C'est magnifique, la vue, les sensations que l’on n’a pas avec FS... Gregory me fais monter, descendre, vol en palier. J'assure. En fait je pense, et il me le confirmera plus tard, FS m'a donné les bases que beaucoup de nouveaux pilotes n'ont pas. Tant mieux, j'en suis ravi, et cela me rassure un peu. Bon, maintenant cap sur Tring-Jonction, en passant à la verticale de Saint Joseph. Puis tranquillement on se positionne pour un vent arrière main gauche. Ça, cela signifie que nous allons passer à droite de la piste, en sens inverse à l'atterrissage. Ensuite on tourne à gauche pour l’étape de base. Nous sommes donc perpendiculaires à la piste, qui est toujours sur notre gauche. Et enfin dernier virage à gauche pour se retrouver face à elle. C'est la 23. 1500 pieds. Je réduis les gaz, on descend. Une fois les volets sortis de 20 degrés, l'avion est moins stable. Où alors ce sont les quelques perturbations dans ce coin, ou encore le stress de se poser. Un mélange des trois certainement. Maintenant je mets le gaz au minimum, je suis proche, je commence à relever un peu le nez, pour passer en palier. Mais la piste n'est pas plate, elle monte, alors faut tirer encore plus sur le manche. Bon, j'ai du rebondir, mais pour un tout premier posé, je suis fier. Grégory n'a pas fait grand chose, ci ce n'est de me dire quoi faire.. ce qui est déjà énorme :). Il a juste un peu corrigé mon arrondi que je ne faisais pas assez. Je freine, et on sort par le premier taxiway. On arrête. Check List. Puis arrêt des moteurs. Ca y'est on est dans les cales, et moi aux anges. Je prends rendez vous pour mon médical dès que possible, et ensuite je me lance dans le projet de devenir pilote.....C'est GRANDIOSE !!