La tour de contrôle à l’aéroport de Québec gère plus de 125 000 mouvements aériens par année, ce qui en fait la 16e en importance du pays. Pour les personnes qui y travaillent, c’est autant d’occasions de stress.
Mythe ou réalité? On entend souvent dire que le métier de contrôleur aérien est l’un des plus stressants. Bien qu’ils aient la tête dans les nuages à longueur de journée, ces personnes n’ont pas droit à l’erreur. On s’en doute. Le moindre relâchement de l’attention peut avoir des conséquences dramatiques.
Mme June Brochet, contrôleuse aérienne depuis 18 ans, reconnaît qu’elle doit être alerte en tout temps. Par contre, selon elle, une certaine part de mythe entoure la profession.
« C’est sûr qu’il y a un certain niveau de stress, mais lorsqu’on est à l’aise dans ce qu’on fait, on gère beaucoup mieux les situations », partage-t-elle.
Du haut de sa tour de 135 pieds, elle et ses collègues scrutent l’horizon et analysent une quantité phénoménale de données qui fusent de partout. Elle doit être au fait d’une foule de choses : météo, état des pistes, appareils en approche, etc.
« C’est un travail d’équipe », dit-elle avec modestie.
Chacun a son rôle à jouer. L’un s’occupe des activités en vol, tandis que l’autre surveille les mouvements au sol. Avec les camions de déneigement sur les pistes durant l’hiver, la coordination des opérations est vitale.
De plus, la confiance en soi est un élément clé pour exercer ce métier. « Cet état d’esprit doit se refléter sur nos communications avec les pilotes. » Et pour cause, on verrait mal un contrôleur utiliser un ton hésitant pour donner des instructions.
Des pauses
Les équipes de travail sont composées de trois personnes. Pour relâcher la pression, elles ont droit à une pause de 40 minutes aux deux heures. Les communications s’effectuent le plus clair du temps en anglais.
Lorsque les conditions sont favorables, on peut voir le mont Washington, au New Hampshire, qui est à environ 1 200 kilomètres de Québec, avec des lunettes d’approche. En cas de tempête, c’est à peine si on distingue les pistes devant soi. Les écrans radars prennent alors toute leur importance.
Le salaire annuel d’un contrôleur varie de 57 000 $ à 123 000 $, selon l’expérience et l’emplacement où il travaille.
Nav Canada, qui est responsable de la tour de contrôle et du Centre d’information de vol, compte près de 75 employés à Québec, dont une vingtaine de contrôleurs aériens.
Diane Tremblay, du journal de Québec
Pour voler dans la région et parler avec les contrôleurs de la tour, je peux vous confirmer que ces contrôleurs sont d'une gentillesse et très agréable avec nous. Je connais même certains pilotes étrangers, qui, à chaque fois qu'ils volent ici restent surprit de la courtoisie de nos contrôleurs.
Merci à vous, vous faites un excellent travail, et au plaisir de vous reparler prochainement.
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