mercredi 27 octobre 2010

Exercices de révision (Part 2)

Il peut arriver lors d'une virée, d'être obligé de se poser sur une piste inconnue. Si la piste est dans les manuels, avec toutes les informations nécessaires, pas de problème. Mais si la surface n'est indiquée dans aucune brochure, il n'est pas sécuritaire de se poser comme cela, sans faire au préalable un passage de vérification. C'est ce que l'on appelle un atterrissage de précaution.

4eme Exercice: Atterrissage de précaution
Cet exercice est assez simple. Il suffit d'intégrer le circuit, de faire toutes les procédures d'un atterrissage, mais rendu en finale, de rester à une altitude d'environ 500 pieds sol, idéalement à droite de la piste, afin de l'observer en détail, lors de notre passage. Ainsi, nous pouvons valider l'état de la piste, les différents obstacles qui pourraient s'y trouver, et la longueur de cette dernière. Si nécessaire, faire un deuxième passage afin de relever tous ce qui pourrait faire avorter notre arrêt. Une fois que nous avons prit la décision de se poser, il faut simplement refaire un circuit normal.
Dans cette vidéo, je suis resté volontairement plus haut que 500 pieds sol, ne voulant pas effrayer du monde au sol. De plus lors de mon passage, je suis en plein dessus la piste, ce qui n'est pas très pratique pour observer son état. Ce n'est pas très important étant donné que je ne me suis pas posé, mais j'aurai dû tout de même être plus à droite. Que voulez-vous, je ne suis pas parfait.




5eme Exercice: Le posé décollé
Bien, pas nécessaire de rentrer dans les détails de cet exercice. On va simplement intégrer un circuit, se poser, et une fois les roues au sol, on rentre les volets, carb-heat off, et pleine puissance afin de redécoller tout cela dans la foulée.




Voilà, un vol d'une heure vingt minutes. J'ai eu chaud à repratiquer ces exercices que je ne fais plus lors de chacune de mes expéditions. C'est très bien de refaire cela de temps en temps. Il est important de garder en tête certaines procédures. Je me suis revu, il y a maintenant 2 ans, lorsqu'après mes vols, je sortais de l'avion, le dos mouillé. Le tout n'est pas compliqué, mais demande beaucoup de concentration et d'attention. Une chance qu'il ne faisait pas 30 degrés dans le cockpit.


Je vous laisse sur l'arrivée à Saint-Frédéric. À très bientôt.

2 commentaires:

  1. Salut Jean-Jacques,
    Connais-tu le VERDOS pour l'atterrissage de précaution? C'est mon instructeur qui m'a donné ce truc pour ne rien oublier:
    Vent
    État de la piste
    Distance
    Obstacles
    Sécurité (PAX-radio-transpondeur)

    Si tu ne connais pas, c'est cadeau depuis la France ;-).
    Sinon... je me la remet sur l'oreille!!!

    Bons vols.

    Franck

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  2. Merci du tuyau Franck. Je crois en effet en avoir vaguement entendu parlé. (si mon instructeur lit cela je suis mort !:) )

    En tout cas, je le garde.
    A bientôt.

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