La semaine passée, un ami me demande si je peux l'emmener faire une petite virée. Voler étant toujours un réel plaisir, j'accepte avec joie. Nous allons survoler son petit village, et par la suite, faire une visite de Québec.
Aujourd'hui j'ai YUT.
Inspection avant le départ.
Bien, tout est en ordre. On peut y aller.
Check-list avant décollage.
Bien, on est enligné. Puissance, et c'est parti.
Sur notre chemin, nous survolerons des oies sauvages. En cette saison, elles sont nombreuses. Elles quittent pour des horizons lointains, et surtout plus chauds. Les chanceuses. Heu... je peux venir avec vous ?
Cliquez sur la photo, vous verrez mieux les oies :)
Nous voici aux ponts.
Ah Québec.. Que j'aime cette ville. Une ville toujours aussi belle, aussi magique. Quelle que soit la saison, survoler cette ville à toujours un effet sur moi que je ne saurais décrire.
Je me souviens, la première fois que j'ai découvert Québec, je suis resté comme envoûte, et aujourd'hui encore, je suis fier d'habiter dans la région, et d'y travailler.
Votre commandant pour ce vol.
lundi 23 novembre 2009
lundi 9 novembre 2009
Je voudrais voir Trois Rivières
Le titre de mon article devrait se lire avec l’air de la chanson de Daniel Lavoie, je voudrais voir New York…Pourquoi ? Voici l’histoire.
Ce dimanche matin, sous un ciel bleu, pas un nuage, je me dirige à l’école pour un vol d’un peu plus de 2 heures. Nous décollions pour midi. Aussi, j’avais regardé les cartes météo, METAR, TAF, vents. J’avais préparé avec minutie ma navigation. Destination ? Trois Rivières.
Arrivés à Saint-Frédéric, je vais vérifier GYUT, c’est le 172 que je piloterai aujourd’hui.
Il manque du carburant, aussi, je l’apporte aux pompes. Je vais chercher la clé, afin d’activer la pompe et faire le plein. Une fois fait, je retire la clé de la pompe, et la range soigneusement dans mes poches, afin de ne pas la perdre.
Puis j’enchaine avec l’inspection de mon avion. Tout est parfait, on peut partir. Je retourne aux bureaux, dépose mon plan de vol dûment rempli, prends les documents.
Finalement nous prenons place, et je démarre le moteur. Je suis comme à chaque fois, la check-list. Les vents soufflent du 250. Je m’annonce et remonte la piste 23. Alignés, nous voici fin prêt. En déposant mon plan de vol, j’avais reçu un code transpondeur, code que j’ai bien pris soin de rentrer. Je pousse la manette des gaz. C’est parti.
Les vents pratiquement de face sont tout de même d’environ 20 nœuds. Ce qui donne l’impression de ne pratiquement pas avancer. D’après mes calculs, tout en allant à Trois-Rivières, ma vitesse sol devrait se située proche de 75 nœuds. J’atteins, quelques minutes plus tard, mon altitude de croisière de 4500 pieds. Je passe alors avec le Centre de Montréal.
Montréal Centre bonjour, ici GYUT, 4500 pieds, en direction de Trois-Rivières, je demande un suivi radar.
YUT, affichez IDENT.
On affiche IDENT YUT.
Quelques instants plus tard, Montréal centre me donne un nouveau code transpondeur. Sans doute ne me voit il pas dans son radar.
J’affiche le nouveau code.
YUT, vous êtes identifié radar.
Parfait, tout roule. (Ou tout vol).
Nous regardons le paysage, je vérifie mon cap. Puis je demande à ma copilote de se repérer d’après la carte. Nous venons de passer le mont Radar. Dans quelques minutes, nous devrions voir une ligne d’Hydro et une route principale.
Lorsque le bruit du moteur est coupé par une communication radio.
YUT pour Montréal Centre.
YUT à l’écoute.
Il y a quelqu’un de Saint Frédéric qui vient de nous contacter. Ils cherchent la clé du carburant, sans doute l’avez-vous avec vous.
Je retiens mes gros mots, car je suis en onde, mais ils sont passés très vite dans ma tête !
Effectivement, j’ai bien la clé avec moi. J’ai oublié de la remettre. S’ils en ont besoin, je vais faire demi-tour.
En effet YUT, il faudrait retourner, contrôle radar terminé, naviguez à votre discrétion.
Merci monsieur, je passe sur la fréquence de route, et retourne à Saint-Frédéric.
Finalement je pose YUT sur la piste 23 de Saint Frédéric, et retourne la clé de la pompe aux bureaux. Pas fort ! Mais bon, y’a des choses plus graves. Le pire, c’est qu’en plaçant la clé dans ma poche, je m’étais dit : « Attention à ne pas l’oublier ! »
Il est maintenant trop tard pour retourner sur Trois-Rivières. Ce sera pour une autre fois. Aussi, nous faisons un petit vol sur Québec. La visibilité est bonne, et visiter la ville est toujours aussi plaisant.
Voilà, une autre expérience qui sert de leçon et qui est drôle en même temps, tout en étant frustrant.
Ce dimanche matin, sous un ciel bleu, pas un nuage, je me dirige à l’école pour un vol d’un peu plus de 2 heures. Nous décollions pour midi. Aussi, j’avais regardé les cartes météo, METAR, TAF, vents. J’avais préparé avec minutie ma navigation. Destination ? Trois Rivières.
Arrivés à Saint-Frédéric, je vais vérifier GYUT, c’est le 172 que je piloterai aujourd’hui.
Il manque du carburant, aussi, je l’apporte aux pompes. Je vais chercher la clé, afin d’activer la pompe et faire le plein. Une fois fait, je retire la clé de la pompe, et la range soigneusement dans mes poches, afin de ne pas la perdre.
Puis j’enchaine avec l’inspection de mon avion. Tout est parfait, on peut partir. Je retourne aux bureaux, dépose mon plan de vol dûment rempli, prends les documents.
Finalement nous prenons place, et je démarre le moteur. Je suis comme à chaque fois, la check-list. Les vents soufflent du 250. Je m’annonce et remonte la piste 23. Alignés, nous voici fin prêt. En déposant mon plan de vol, j’avais reçu un code transpondeur, code que j’ai bien pris soin de rentrer. Je pousse la manette des gaz. C’est parti.
Les vents pratiquement de face sont tout de même d’environ 20 nœuds. Ce qui donne l’impression de ne pratiquement pas avancer. D’après mes calculs, tout en allant à Trois-Rivières, ma vitesse sol devrait se située proche de 75 nœuds. J’atteins, quelques minutes plus tard, mon altitude de croisière de 4500 pieds. Je passe alors avec le Centre de Montréal.
Montréal Centre bonjour, ici GYUT, 4500 pieds, en direction de Trois-Rivières, je demande un suivi radar.
YUT, affichez IDENT.
On affiche IDENT YUT.
Quelques instants plus tard, Montréal centre me donne un nouveau code transpondeur. Sans doute ne me voit il pas dans son radar.
J’affiche le nouveau code.
YUT, vous êtes identifié radar.
Parfait, tout roule. (Ou tout vol).
Nous regardons le paysage, je vérifie mon cap. Puis je demande à ma copilote de se repérer d’après la carte. Nous venons de passer le mont Radar. Dans quelques minutes, nous devrions voir une ligne d’Hydro et une route principale.
Lorsque le bruit du moteur est coupé par une communication radio.
YUT pour Montréal Centre.
YUT à l’écoute.
Il y a quelqu’un de Saint Frédéric qui vient de nous contacter. Ils cherchent la clé du carburant, sans doute l’avez-vous avec vous.
Je retiens mes gros mots, car je suis en onde, mais ils sont passés très vite dans ma tête !
Effectivement, j’ai bien la clé avec moi. J’ai oublié de la remettre. S’ils en ont besoin, je vais faire demi-tour.
En effet YUT, il faudrait retourner, contrôle radar terminé, naviguez à votre discrétion.
Merci monsieur, je passe sur la fréquence de route, et retourne à Saint-Frédéric.
Finalement je pose YUT sur la piste 23 de Saint Frédéric, et retourne la clé de la pompe aux bureaux. Pas fort ! Mais bon, y’a des choses plus graves. Le pire, c’est qu’en plaçant la clé dans ma poche, je m’étais dit : « Attention à ne pas l’oublier ! »
Il est maintenant trop tard pour retourner sur Trois-Rivières. Ce sera pour une autre fois. Aussi, nous faisons un petit vol sur Québec. La visibilité est bonne, et visiter la ville est toujours aussi plaisant.
Voilà, une autre expérience qui sert de leçon et qui est drôle en même temps, tout en étant frustrant.
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