lundi 21 juillet 2008

Première leçon

Bon, ce samedi, comme prévu, me voici pour 13H à l'aéroport de Saint Frédéric. La météo n'est pas trop mal. Quelques nuages, mais peu de vent au sol. Je rencontre mon nouvel instructeur, car Grégory a dû partir pour les patrouilles de feu. Pourtant, avec la météo des dernières semaines, je vois mal un feu de forêt. Bref, Jean Christophe est bien sympa, et je suis convaincu que tout se déroulera parfaitement. Donc, après m'avoir expliqué ce que nous allions faire, nous voici devant l'avion. Un cessna 172. (Je prendrai toujours ce type d'avion, car le 152 est un peu trop petit. Jean Christophe serait Julie, peut être en serait-il autrement :-)). Inspection de l'avion. On regarde toute les parties. De l'avant, en faisant tout le tour. Gouverne de direction, les volets, les roues, les pneus, l'huile, la courroie, les gouvernes de profondeur, les ailerons. Bon, je ne vous mets pas tout cela dans l'ordre, mais ca ressemble à ca. Je vous passe les détails.
On embarque. Check List avant mise en route. Parfait. Mise en route. Check List. Ok, on roule jusqu'au seuil de la piste. Quelques explications supplémentaires, on annonce à la radio notre intention. Un avion est en base pour atterrir. On le laisse faire ses manœuvres, et on y va ! Je mets les gaz, on commence à prendre de la vitesse. Cette fois, contrairement à mon premier vol, je contrôle mieux au sol. Je reste bien enligné sur le centre de la piste. Voilà, on arrive à 50, 55 nœuds. Je commence doucement à tirer sur le manche. Bien, on est parti. Ce n'est pas trop long, que nous avançons en crabe. Mais bon, ce n'est pas un problème, et cela ne fait pas parti non plus des choses à corriger. 3000 pieds. On va commencer la leçon proprement dite. J.Christophe prend les commandes, et m'explique le tangage, le roulis et le lacet. Parfait, c'est compris. A moi les commandes. Finalement, pendant presque toute l'heure, il me fait pratiquer à vue. Je repère par rapport à l'horizon, si je suis en montée, en descente, ou en palier. Tout cela, en fonction de la position du nez de l'avion par rapport à l'horizon. Puis il me demande tout en gardant la même altitude, d'augmenter la vitesse de croisière. On passe de 70 nœuds, à 100. Puis on revient à 70, et ainsi de suite. Pas trop de problème, ou de difficulté jusqu'ici. Maintenant, on se dirige doucement vers l'aéroport. On est vertical aux installations. (Ca signifie qu'on passe en plein centre de la piste perpendiculairement). Puis je prends un virage 20 degrés vers la gauche, afin de me retrouver vent arrière main gauche. (Vous vous souvenez ? j'ai dis ce que cela signifiait lors de mon premier vol). On passe en base, je descends doucement, on arrive en finale. Plus que quelques mètres, je relève le nez, PONG, on touche, mais.. oups, on rebondit aussi. Bon, on fini par avoir les 3 roues sur le sol. Je freine doucement. On quitte la piste. Je stationne mon engin, coupe les moteurs. Voilà. Mon dieu que j'ai chaud, mais encore une fois, quel plaisir. Jean Christophe me signale que lors de l'atterrissage, il n'a rien fait, il ne m'a même rien dit. Donc le fait que nous ayons comme "rebondit" n'est pas anormal du tout. Il trouve que j'ai bien en main ma machine. Que les nombreuses heures de vol en simulateur m'ont permis d'avoir une certaine assurance et maitrise. Je suis bien content. Prochain vol, si la météo le permet. Lundi 21 juillet, en soirée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire