lundi 14 décembre 2009

Tour de Contrôle de l'aeroport de Québec

Ce matin, je journal de Québec écrit un petit article fort intéressant sur la tour et les contrôleurs de l'aéroport.
Voici leur article

La tour de contrôle à l’aéroport de Québec gère plus de 125 000 mouvements aériens par année, ce qui en fait la 16e en importance du pays. Pour les personnes qui y travaillent, c’est autant d’occasions de stress.

Mythe ou réalité? On entend souvent dire que le métier de contrôleur aérien est l’un des plus stressants. Bien qu’ils aient la tête dans les nuages à longueur de journée, ces personnes n’ont pas droit à l’erreur. On s’en doute. Le moindre relâchement de l’attention peut avoir des conséquences dramatiques.

Mme June Brochet, contrôleuse aérienne depuis 18 ans, reconnaît qu’elle doit être alerte en tout temps. Par contre, selon elle, une certaine part de mythe entoure la profession.

« C’est sûr qu’il y a un certain niveau de stress, mais lorsqu’on est à l’aise dans ce qu’on fait, on gère beaucoup mieux les situations », partage-t-elle.

Du haut de sa tour de 135 pieds, elle et ses collègues scrutent l’horizon et analysent une quantité phénoménale de données qui fusent de partout. Elle doit être au fait d’une foule de choses : météo, état des pistes, appareils en approche, etc.

« C’est un travail d’équipe », dit-elle avec modestie.

Chacun a son rôle à jouer. L’un s’occupe des activités en vol, tandis que l’autre surveille les mouvements au sol. Avec les camions de déneigement sur les pistes durant l’hiver, la coordination des opérations est vitale.

De plus, la confiance en soi est un élément clé pour exercer ce métier. « Cet état d’esprit doit se refléter sur nos communications avec les pilotes. » Et pour cause, on verrait mal un contrôleur utiliser un ton hésitant pour donner des instructions.

Des pauses

Les équipes de travail sont composées de trois personnes. Pour relâcher la pression, elles ont droit à une pause de 40 minutes aux deux heures. Les communications s’effectuent le plus clair du temps en anglais.

Lorsque les conditions sont favorables, on peut voir le mont Washington, au New Hampshire, qui est à environ 1 200 kilomètres de Québec, avec des lunettes d’approche. En cas de tempête, c’est à peine si on distingue les pistes devant soi. Les écrans radars prennent alors toute leur importance.

Le salaire annuel d’un contrôleur varie de 57 000 $ à 123 000 $, selon l’expérience et l’emplacement où il travaille.

Nav Canada, qui est responsable de la tour de contrôle et du Centre d’information de vol, compte près de 75 employés à Québec, dont une vingtaine de contrôleurs aériens.

Diane Tremblay, du journal de Québec

Pour voler dans la région et parler avec les contrôleurs de la tour, je peux vous confirmer que ces contrôleurs sont d'une gentillesse et très agréable avec nous. Je connais même certains pilotes étrangers, qui, à chaque fois qu'ils volent ici restent surprit de la courtoisie de nos contrôleurs.

Merci à vous, vous faites un excellent travail, et au plaisir de vous reparler prochainement.

samedi 5 décembre 2009

Dernier vol de 2009 ?

Je me souviens l'an passé, à même date, le samedi 6 décembre 2008, je faisais mon premier vol voyage solo. Et à cette même date, nous n'avons guère plus de neige que nous n'en avons aujourd'hui, et la météo ressemblait étrangement à celle que nous avons aujourd'hui. L'an passé le 6 décembre fut mon dernier vol avant la fin de l'hiver. Je crois que celui-ci risque d'être à son tour le dernier.

Aussi, histoire de fêter cet évènement, j'ai décidé de faire un petit vol de révision. De plus, depuis que j'ai ma licence en poche, je n'ai jamais re pratiqué tous les exercices nécessaires à l'obtention de cette dernière.
Que de bonnes raisons pour monter à bord.



Avec la pluie de ces derniers jours, le peu de neige que nous avions, à presque toute fondue (dépendant de la région), et la rivière est même sortie de son lit.


Direction Saint-Victor de Beauce pour pratiquer.
Au menu: Décrochages, pannes moteur, virages grande inclinaison.
Je me suis même amusé, à faire un précaution à Saint-Victor.



On constate bien qu'en région plus montagneuse, la neige est encore présente, alors que le long de la rivière, on est bien sur le gazon.


Après ces quelques exercices, je me dirige à nouveau vers l'aéroport, et pratique encore quelques posés-décollés.

Dans l'ensemble, je suis très satisfait de moi-même. Je me regarde il y à encore un peu plus de 6 mois, alors que j'achevais ma formation, je réalisais mes exercices avec beaucoup moins d'aisance que maintenant. Je devais travailler très fort pour synchroniser toutes les opérations, et le maintient de l'altitude durant les exercices, était relativement périeux. Aujourd'hui bien que concentré, j'ai su synchroniser mes mouvements, et lors de mon décrochage, j'ai réussi à ne perdre que 100 pieds d'altitude.

J'ai remarqué même que lors de ma panne moteur, j'étais beaucoup moins stressé, et j'ai eu largement le temps de me préparer pour un posé en sécurité dans un champ.

Je n'ai peut être pas pratiqué d'exercices durant ces 6 mois passés, mais j'ai tout de même cumulé certaines heures de vol durant mes petits voyages de cet été, et cela m'a permit de prendre une certaine confiance et assurance qu'il me manquait. Maintenant, je sens que je pilote mieux. J'ai encore énormément de choses à apprendre, mais tout cela se fera petit à petit.

Voilà, je pense donc que ce beau vol sera le dernier de 2009, et je ne suis pas non plus sur de revoler avant l'arrivée du printemps. 3 à 4 moins sans voler ! Mon dieu que le temps va être long. Je vais devoir faire du virtuel.

Bons vols à ceux et celles qui le peuvent, bonnes fêtes de fin d'année par la même occasion à tous mes fidèles lecteurs et lectrices. Merci d'être là.

À très bientôt pour de nouvelles aventures.